"La Cité du Mâle", racisme ou vérité ?
Le propos se base sur un nombre restreint de témoignages, rapportant donc un discours tronqué. Mais leur vigueur me hérisse. L'intro donne le ton « Qu'elle crève, qu'elle aille en enfer Sohane ». Merci, elle y a déjà fait un passage…avant de mourir. La femme, cet objet transitionnel transgressif qu’il faut cacher pour ne pas éveiller les désirs de ces messieurs. Dont on exige, comme on parlerait d’une serpillère, qu’elle demeure « propre » et non « trouée ».
Le débat qui a suivi la diffusion du documentaire d’Arte, en dépit d’un décor qui n’est pas sans rappeler l’ORTF ou l’ex-URSS, fut très éclairant. Les Français de souche ont déserté le terrain, par peur d’être taxé de racisme.
Si bien qu’on laisse aux beurrettes de service le soin d’aller au casse-pipe, selon le principe du « Laissons ces gens-là régler ça entre eux ».
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Doit-on crever l’abcès ?
Doit-on crever l’abcès et par là-même stigmatiser une frange de la population ?
Doit-on crever l’abcès et par là-même stigmatiser une frange de la population pour combattre les violences faites aux femmes ?
Doit-on crever l’abcès et par là-même stigmatiser une frange de la population pour combattre les violences faites aux femmes aux femmes au risque d’avaliser les thèses les plus droitières ?
Oui