Krys « Avant j’étais abordable »… le retour de la femme à lunettes…
Voici une campagne qui, à l’aulne de la débâcle médiatique de ce cher M. Strauss Kahn, ne m’a pas laissée indifférente. J’avais déjà pointé ici le caractère insidieux de leurs annonces, les opticiens Krys ont à nouveau « frappé ».
Une jeune femme, plutôt coquette, semble se défendre de l’assaut d’un interlocuteur dont la construction du visuel laisse aisément imaginer qu’il s’agit d’un potentiel agresseur. Agresseur enjoint à quelque action par la dite jeune femme. « Avant j’étais abordable »… traduire envisageable, baisable, violable… rimant avec tout ce que le suffixe "–able" suppose de fonctionnalités.
Maintenant, la minette, elle a ses lunettes et donc elle cache derrière des verres fumés un regard forcément aguicheur, et bien oui, c’t’une femme quoi. Grâce à ses lunettes, la meuf jadis salope se rachète une virginité. Maintenant tu m’approches, je crie. Peut-être Ophélia aurait-elle dû aller s’en acheter une paire…de lunettes hein.
3 degrés d’interprétation :
La dialectique de la burka appliquée aux lunettes par Krys.
La sémiologie du viol en guise de baseline.
Le vivre ensemble foulé aux pieds comme une paire de lunette triple foyer dans une mêlée de CRS.
Quatre en fait : Un parti pris créatif ordurier pour signaler la "premiumisation" de la marque avec cette gamme de lunettes.
Et autant de corollaires à « elle l’a bien cherché », « il n’y a pas de fumée sans feu ».
La campagne est signée de l’agence H (celle-ci et les précédentes).
Des fois que vous souhaiteriez causer ailleurs de la même actu après lecture du présent post, il serait fort apprécié que la source soit citée en la personne de votre aimable scrutatrice de la sphère médiatique.