Avant-Première Le « Marquis », Dominique Farrugia ressuscite l’esprit des Nuls
J’ai été cordialement conviée à l’avant-première du « Dubosc nouveau».
Comme le Beaujolais, je m’attendais à goûter quelque piquette teintée d’arômes aussi farfelus qu’imaginaires et passablement mauvais.
Mais c’eût été oublier que Dominique Farrugia se trouvait derrière la caméra. Et oui en fait j’ai ri. Et de bon cœur. On retrouve par touches l’esprit qui a fait le succès de la Cité de la Peur. Un humour du verbe et un comique de situation. Alors bien sûr qu’au milieu de tout ça Dubosc re re re re joue le complice maladroit et l’ingénu (cf. Incognito, Camping…). Moi qui me lasse de son jeu trop souvent copier-coller d’un film à l’autre, Dubosc y demeure à ma grande surprise plutôt très drôle. Et par ailleurs, son duo avec Richard Berry fonctionne plutôt bien.
Conviés pour 19h 30, la séance a en fait débuté à 20h50, ce qui m’a très largement laissé le temps d’observer les va et vient. La pauvre attachée de presse mortifiée par tous ces sièges réservés demeurant jusqu’à la dernière demi-heure résolument vides, comme boudés par leurs prestigieux occupants dont le nom figure pourtant sur le fauteuil.
Au final, la projection a réuni toute une brochette de people en goguette ou aspirants vedettes.