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Anaïs' Misfits
24 janvier 2010

Etre femme ET caricaturiste en Iran et en Arabie Saoudite

La 11ème édition des Rencontres internationales du dessin de presse de Carquefou (Gard) met les femmes à l’honneur parmi les 26 caricaturistes venus de 16 pays.


Parmi ces dernières, l’iranienne Firoozeh Mozaffari. Ses dessins, souvent elliptiques, dépeignent néanmoins avec force les aspirations de cette auteure dont le journal a mis la clé sous la porte et celles de tout un pays. Elle qui a boycotté la 9ème Biennale de Dessin de Téhéran a dû cesser toute activité en lien avec le pouvoir en place. Après une licence en Graphisme (Université de Téhéran), Firoozeh Mozaffari a collaboré à l'élaboration de divers journaux comme « Hamshahri », « Golestan-e-Iran », « Shargh » et « Kayhan Caricature » et a également été membre du comité exécutif de la 6ème biennale internationale du dessin de presse de Téhéran. Le magazine « Elle » lui a consacré un article en juin 2009 « Iran, rire sous le tchador ».

Autre porte-drapeau d’une certaine idée de la liberté de la presse, la saoudienne Hana Hajjar est la seule femme caricaturiste de son pays. Après avoir lutté longtemps pour s'imposer auprès de ses collègues masculins, elle se sent aujourd'hui du haut de ses 26 ans « plus acceptée que tolérée ». Après les beaux-arts, elle a rejoint il y a deux ans la rédaction du quotidien saoudien anglophone Arab News, lancé en 1975 et distribué à 110 000 exemplaires. Focus sur ce qu’elle nomme elle-même son « djihad intellectuel ».

Toutes deux espèrent faire des émules. On ne demande pas mieux !

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