Lampe Berger - Comment assainir l'air sans pschitt !
La grippe A permettrait-elle aux industriels de l'éponge qui gratouille, pourfendeurs de traces de graisses et de moisissures, de réveiller en nous nos angoisses pluri-séculaires ?
Suis-je mono maniaque ou l'on assiste à une aseptisation de nos écrans de télévision ?
J'entends par là que la mention " supprime 100% des bactéries" semble avoir été ajoutée à la fin de tous les films publicitaires vantant les mérites quasi prophylactiques de tel spray "fraicheur agrumes" et de telle mousse "aux extraits d'amande douce". Sans même parler des cochonneries que l'on y trouve, il y a là-dedans je pense de quoi mettre à l'épreuve notre système immunitaire.
De quoi attendrir nos petits cœurs de consommateurs matraqués de messages de prévention anti grippe A et soucieux de lutter sans merci contre les bactéries. Je resterai pour ma part inflexible aux appels des sirènes. Chez moi, l'air je le nettoie par catalyse. Et là on s'imagine objet de high tech remake d'humidificateur d'air, recrachant des vapeurs à coup de pétarades.
En fait, pour assainir l'atmosphère d'une pièce, rien de mieux que d'investir dans un petit objet déco créé en ...1898 ! Et oui, rien de mieux qu'une Lampe Berger et ses centaines de fragances fleuries, boisées, poivrées ou tout simplement neutres.
En une heure, 70% des bactéries présentes dans l'air sont détruites donc, par catalyse.
Petit historique
La première Lampe Berger a été créée en 1898, par Maurice Berger, un préparateur en pharmacie, pour assainir les chambres d’hôpitaux pour s'introduire dans les maisons bourgeoises et cossues. Dans les années 30, la maison a l'idée d'ajouter une nouvelle dimension à son désormais best seller en associant au purificateur d'air plusieurs notes de parfum. Immédiatement, les grandes figures de l'époque s'en emparent. Jean Cocteau ou encore Pablo Picasso sont les premiers inconditionnels de l'objet qui devient dès lors un objet précieux, une pièce de collection.
Les innovations portent ensuite sur une exploration de matières telles que la porcelaine et sur un élargissement de la gamme pour rendre la Lampe Berger accessible à tous. Une nouvelle orientation va être donnée au début des années 1980 par une collaboration fructueuse avec des designers, qui insufflent un air nouveau à la marque. Connue mondialement, la marque s'impose avec des modèles d'art signés des pus grands designers, des modèles en cristal de Baccarat, en porcelaine de Limoges.
En 1996, l’entreprise se dote même d'un département Recherche et Développement. Depuis, les innovations sont constantes et systématiquement brevetées à l’international, dans plus de 20 pays (!)
De quoi donc craquer pour ces très jolis petits objets, précieux, charmants, très utiles au quotidien anti-bactérie, antii-tabac et même anti-mousique (nouveau parfum de maison lancé cet été)
On trouve les premiers modèles aux alentours de 35€ (avec diffuseur et parfum neutre). Les parfums de maison (des dizaines de références) coûtent eux autour de 15€ les 500ml.
Bref, à offrir, à s'offrir.
Côté parfum, un gros coup de cœur pour le chèvrefeuille - enveloppant, chaud - et Jasmin - tonique et dépaysant.
Petit best of
Les modèles classiques en verre et petits prix à partir de 34€
Les modèles d'art... beaucoup plus cher ...